La Finlande réalise chaque année le succès d’être parmi les premiers du grand classement PISA, là où la France échoue régulièrement. Penchons-nous vers ce beau pays pour savoir comment il perpétue ce niveau d’excellence.
Première différence avec la France, la valorisation du travail manuel. Deuxième différence significative, c’est la méthode éducative qui s’adapte aux enfants et non l’inverse.
Facile à dire, mais comment faire ?
Apprendre l’alphabet, pourquoi attendre le CP ? Les finlandais l’apprennent en s’amusant et sans « pression » scolaire. Par le biais de la nature, en affichant des lettres géantes sur les arbres et en laissant les enfants courir en les découvrant, chacun à leur rythme. Ce système fait ses preuves puisque ces enfants savent lire avant les nôtres et sans aucun mal être de ne pas être en même temps que les autres.
Les élèves sont constamment soumis au changement et doivent s’adapter. Ente les tablettes et les tableaux à craie, pas la peine de faire un choix, le mieux est d’utiliser les deux en alternance. Les instituteurs finlandais se sont mis à la place des élèves et ont constaté que nombreux d’entre eux faisaient leur devoirs chez eux, sur le canapé, dans le salon. Les professeurs ont voulu retranscrire cet environnement dans lequel les élèves sont concentrés et en confiance.
Dans ce pays nordique , les instituteurs sont devenus des leaders pédagogiques qui innovent en continue pour faire découvrir et apprendre le plus mais surtout le mieux aux enfants. En maternelle et primaire il est peu courant d’utiliser les notes et si celles-ci existent, elles ne vont pas en dessous de 4/10. Les dérochages scolaires sont rarissimes car dès que l’on détecte qu’un enfant a du mal, il est pris en charge par une personne spécialisée et peut effectuer des tests de dyslexie etc… Le redoublement est quasi inexistant en Finlande.
Une différence est aussi faites au niveau des emplois du temps qui sont environ un quart moins chargés que ceux de nos petits français.
A contrario de la France, là-bas, ce sont les chefs d’établissement qui recrutent leur corps professoral, cela conduit une différence significative, en effet, toute l’équipe devient animée par le même projet. Une forte conséquence est que les professeurs sont payés entre 10 et 20% de plus qu’en France. Ce poste est convoité par la crème des étudiants qui une fois diplômés peuvent jouir d’une grande liberté sur leur manière d’enseigner et prennent plaisir à se réunir entre 2 et 3 heures pas semaine pour discuter des cours, des élèves en difficulté, nouvelles idées etc…
« La principale leçon du modèle finlandais pour la France, c’est sa formidable capacité à se remettre en cause sans se perdre dans des querelles politiciennes », relève Eric Charbonnier, spécialiste de l’éducation à l’OCDE
Ne pensez-vous pas que nous devrions prendre exemple sur la Finlande ?
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Source : https://www.rtl.fr/actu/international/education-mais-quel-est-donc-leur-secret-aux-finlandais-se-demande-saporta-7795975005
