Une famille monoparentale est déterminée lorsque l’enfant vit seul avec un de ses parents biologiques. Que ce soit à la suite d’une séparation, d’un décès ou d’un refus de déclaration.
En France, il existe 1 ,6 millions de familles monoparentale. Dans 85% des cas, c’est la mère qui élève seul l’enfant. En moyenne, dans les 5 années suivant la séparation, le parent reconstruit une nouvelle union.
Enlevons les préjugés, ce n’est pas parce que l’enfant vit sans père, qu’il n’a pas d’image de père. La grande difficulté, est que le parent absent peut être blâmé par le praent présent. Dans ce cas, évitez de dévaloriser le parents absent car vous dévalorisez votre enfant à travers lui.
Ne soyez pas trop dure envers vous-même. Soyez sûr de vous, votre place est très important et très complexe. La fatigue, la culpabilité etc… peuvent vous faire défaut, mais ne lâchez pas. L’enfant risque d’en profiter et de décider de trop de choses qui ne le concerne pas. Dites-vous que les règles que vous lui imposez sont bienveillantes et bonnes pour lui et son futur.
Gardez le même discours et les mêmes convictions, si l’enfant voit que vous ne dérogerez pas, il essayera beaucoup moins de vous défier.
Pour se construire, un enfant à besoin des deux modèles, masculin et féminin. Si l’un est absent, ne vous affolez pas, il y a des hommes et des femmes partout, autour de votre enfant, dans son quotidien, il est amené à en croiser de tout âge, dans plusieurs contexte. Ces personnes permettent la construction identitaire de l’enfant. De plus, votre enfant à sûrement des oncles, grand pères, qui peuvent jouer un rôle dans la figure paternelle.
Veillez à ce que votre enfant n’est pas une image péjorative du couple, en croyant que le deuxième parent n’est pas utile. N’hésitez pas à lui montrer d’autre modèles de couples, ses grands parents, oncle et tante.
Nous pouvons établir une corrélation entre le fait d’avoir été élevé par un parent totalement isolé et les difficultés à entrer en relation avec les autres, la dépression précoce et les troubles alimentaires. A l’adolescence, ces enfants peuvent avoir davantage tendance à basculer dans la petite délinquance : ils cherchent les limites qu’ils n’ont pas trouvées dans leur éducation et les rencontrent sous forme symbolique dans la loi.
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Source:
https://www.magicmaman.com/,grandir-dans-une-famille-monoparentale,3466714.asp