Crise de larmes, angoisse, parfois chute des résultats scolaires… Tous ces signaux vous alarment que votre petit est en train de vivre sa première rupture. Vous vous sentez désarmés, vous êtes alors tentés de minimiser sa douleur, ce qui peut provoquer une grave crise de confiance avec votre enfant. Quelles sont les attitudes à adopter et à éviter pour consoler votre enfant de ce chagrin d’amour ?
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Éviter les « ça va aller »
Le « ce n’est pas grave, ça va s’arranger » de ses parents l’agace. Nous vous déconseillons ces formulations qui sont censées rassurer l’enfant mais qui n’auront aucun impact. Votre enfant se dira toujours que vous ne pouvez pas comprendre, ni imaginer, l’ampleur de sa peine. Comme une négation de ses sentiments. Relativiser est une façon de se projeter dans l’avenir, alors qu’à ce moment précis, l’enfant blessé ne peut pas se projeter. Il aura alors l’impression que vous voulez vous débarrasser du problème qu’il pense représenter. Il faut simplement l’écouter et lui montrer qu’on est présent. Seule l’écoute apaise.
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Notre soutien doit être voulu
Surtout pas de « comment tu vas aujourd’hui ? » qui lui évoque sa faiblesse à un moment où il n’y pensait peut-être pas. Au cours d’une vie, nous rencontrons tous des gens qui nous font du mal. Enseigner le mépris et la haine à son enfant n’est d’aucune utilité. Enfin, les remarques du type « ce n’est qu’un imbécile » sont vécues par l’enfant comme une accusation. Il a l’impression d’être accusé de ne pas avoir aimé la bonne personne. Il ne faut pas leur demander d’aller mieux trop vite. Chaque guérison est personnelle.
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L’aider à s’en sortir sans s’emparer de son histoire
Voir votre enfant souffrir et être malheureux n’est pas facile à vivre pour vous et vous met dans tous vos états. Vous avez envie d’implorer chaque proches de votre enfant de vous aider, de l’aider. Vous voulez comprendre l’histoire, comment et pourquoi il y a eu rupture ? Vous auriez aimé pouvoir changer le passé mais vous êtes impuissants. Il est alors important de prendre du recul, ce n’est pas votre histoire d’amour et vous voir mal n’aidera pas non plus votre ado.
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Différencier la régression du retrait
Inévitablement, votre bambin, durant cette période difficile, fragile : il aura de moins bons résultats scolaires, fera peut-être moins de sport, sortira moins avec ses amis, sera moins bavard le soir à table… Même si ces attitudes sont inquiétantes, il faut accepter la régression de votre enfant. Prenez le temps de lui expliquer que le temps fait toujours son effet sur chaque douleur s’il est le quitté, ou qu’il est en droit légitime de ne plus aimer s’il a quitté.
Source : http://madame.lefigaro.fr/bien-etre/le-desarroi-dun-parent-quand-son-enfant-souffre-dun-chagrin-damour-290515-96780
