Mauvaise note à l’école, que dois-je faire ?


Face à une mauvaise note de son enfant, difficile de savoir comment se comporter.

Nous allons vous guider vers quelques conseils. Il est déjà important de comprendre les causes, au vue des différents critères qui se présentent à vous.

Plusieurs situations possibles :

  • votre enfant a des mauvaises notes récurrentes. Depuis aussi longtemps que vous vous en souvenez, il a toujours plus ou moins eu des difficultés à l’école.
  • Votre enfant a toujours eu des bonnes notes. Cependant, depuis quelques temps, vous ne le reconnaissez plus, ses notes ont chutées.

Trouver la cause du problème :

  • Réelle difficulté ou autre problème plus profond ? La question est à creuser et aucun élément ne doit être mis de côté. Peut-être un élément particulier a-t-il pu déclencher des blocages ? Peut-être des problèmes familiaux, scolaires sont-ils trop présents dans son esprit pour pouvoir se concentrer à l’école ? Autant de questions et bien d’autres que nous pouvons nous poser. Un élément déclencheur peut en être la cause, qu’il soit lointain ou proche dans le passé.

 

  • Problèmes à l’école, avec les camarades, ou bien à la maison. Même lorsque “tout va bien”, l’enfant peut se sentir quant à lui frustré devant une situation “anodine”, et la vivre différemment de vous.

 

  • A noter, les comportements “je m’en foutiste” ne sont pas synonyme d’un réel manque d’intérêt. Au contraire, ils sont bien souvent le reflet d’un mécanisme de défense, la fuite de quelque chose qui fait peur à l’enfant, où dont il ne se sens pas capable de faire.

Comportements à adopter :

  • Ne pas hésiter à faire appel, à questionner son entourage éducatif, amical, social. Tout élément peut s’ajouter comme une pièce clé à votre puzzle.

 

  • Il est important de se concentrer sur son enfant et de ne pas le blâmer. En effet, bon nombre d’enfants n’ont pas de bonne notes à l’école et ont pourtant un don ou une grande facilité dans d’autres domaines, peut-être pas encore exploré. Il est important de comprendre que les notes à l’école, bonne ou mauvaise, ne sont pas obligatoirement représentatives du niveau d’intelligence de votre enfant. Nous avons tous, chacun de nous, un domaine de prédilection. A vous, à eux de parcourir, d’explorer afin de trouver ce “don caché”.

 

  • Rassurer l’enfant, lui redonner/donner confiance en lui. Lui rappeler ses qualités et surtout la nécessité de ne pas faire d’amalgame entre ses mauvaises notes et lui. Il est très important que l’enfant ne s’identifie pas à cette mauvaise note. Également, l’enfant aura sûrement tendance à se comparer aux autres élèves de sa classe. La notion de concurrence, souvent appréciée des parents, n’est pas toujours positive. Au contraire, elle ne fait que se rapporter à l’égo et peut souvent être synonyme de déception. Or, du moment où il y a eu attention, travail, réflexion, peut importe la note, le résultat n’est que positif.

 

  • Également, l’enfant a besoin de cadre. Si après analyse, vous sentez que c’est davantage une trop grande liberté éducative qui pourrait être la cause de ses mauvaises notes, ne pas hésitez à poser de conditions, à le cadrer. Punir son enfant ne sera pas synonyme d’une baisse d’amour de sa part. Lui expliquer les raisons des punitions est toujours primordial.

 

  • Ne pas hésiter à faire appel à des professionnels de santé tel que psychologue, psychothérapeute, ou bien médiateur familial etc.

Comportements à éviter :

Stress, anxiété :

  • Il est également important de toujours prendre du recul et de faire très attention sur les attentes que vous pourriez avoir sur votre enfant. Les projections de l’enfant désiré seront toujours nuisibles et viendront étouffer le véritable enfant, plein de potentiel, qui ne pourra alors pas véritablement s’exprimer et se sentira frustré.

Déception, baisse de la fierté.

  • Quel parent n’est pas fier de son enfant. Cependant, peut-être cette fierté peut se trouver écorchée après une mauvaise note, épisode qui n’était pas inclu dans votre vision de l’enfant idéal ? Il est humain de ressentir de telles émotions et celles-ci n’induisent absolument pas la notion de “mauvais parent”.

 

  • Être bien avec soi-même donnera davantage à l’enfant la possibilité d’être bien avec lui-même. Les enfants sont des “éponges” émotionnelles. N’oublions pas que lorsque nous ressentons des émotions négatives, même si nous avons l’impression de les “cacher” à l’enfant, il n’en est rien. En effet, des conséquences comme le manque de motivation, l’impatience, etc en découleront. Ne tentons pas de masquer les émotions négatives mais plutôt de les transmuter en énergie positive.

 

  • Vos émotions négatives face à ses “échecs” ne feront qu’empirer son état. Effectivement, plus facile à dire qu’à faire. Néanmoins, des états de stress, d’anxiété, ou encore de déception, pourront davantage le démoraliser, lui faire perdre confiance, plutôt que l’encourager.

 

Revoir le mode de vie :

 

  • L’organisation du travail peut-être revue. Certaines horaires de la journée sont plus favorables au travail.

 

  • Des goûters trop importants, trop lourds, n’iront pas de paire avec une production optimale. De même pour les autres repas de la journée.

 

  • Les activités physiques permettront à l’enfant de se dépenser, d’éliminer des énergies négatives et de se recharger.

 

  • Des activités tournées autour de la créativité, de la concentration, accroîtront ses capacités d’attention notamment à l’école.

Nous ne le répèterons jamais assez, le dialogue est primordial et est la clé de tout problème.

Et n’oubliez pas, 80% du langage est non-verbal.

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