Dans le milieu de l’enseignement, de nombreux acteurs sont présents et en grande quantité. Élèves, personnel, enseignants, institutions, … en Belgique, ils sont déjà plus d’une centaine de milliers. La technologie va avoir un réel impact sur ces personnes, à savoir sur la manière dont « les étudiants apprendront, les professeurs donneront leurs cours, dont l’enseignement sera organisé et vécu ».
L’enseignement sort et va sortir de plus en plus des chemins tous tracés et l’apprentissage tout au long de sa vie va prendre de l’ampleur. La moitié des emplois va changer et l’apprentissage sera donc permanent.
Une nouvelle façon de travailler
De nombreux outils proposant des manières et formats alternatifs sont en train d’émerger. On parlerait même, d’ici 2030, de la fin du manuel. Le matériel pédagogique se déclinera via des professeurs, tuteurs et mentors alors que les étudiants feront des recherches par eux-mêmes, utiliseront Internet et les réseaux sociaux et d’autres plateformes proposeront des contenus pédagogiques, peut-être même via des robots.
Du renouveau dans le matériel
- Des documents de bureau en ligne (ex : Google Drive)
- Les MOOC (ou Massive Open Online Course)
- Du contenu vidéo, audio et multimédia
- Des podcasts
- Des clips de connaissance, des jeux, des hologrammes, de la réalité virtuelle, …
Tout le monde voudra donner un feedback en ligne, prévoir des annotations et compléter des données personnelles. De nombreux outils qui vont stimuler un apport actif de tous les acteurs concernés par le processus d’apprentissage.
Les prévisions montrent également que les étudiants et enseignants pourront ensemble écrire des blogs, créer des magazines en ligne, parler via du chat en ligne, faire des visioconférences ou encore « skyper » via internet.
Un environnement à la pointe de la technologie
Pour pouvoir utiliser ce type de matériel, les classes vont elle aussi devoir s’adapter. Tableaux intelligents, murs vidéo interactifs, matériel d’enregistrement pour vidéo, services de diffusion vidéo ou encore lunettes intelligentes. Les classes auront donc besoin d’une connectivité plus grande comme avec un wifi de grande intensité par exemple.
Les robots : plusieurs points de vue
Concernant les robots, plusieurs écoles. Thomas Fry prévoit que d’ici 2030, beaucoup d’étudiants recevront des enseignements dispensés par des robots ; des robots qui enseigneront et évalueront aussi. D’autres pensent qu’ils ne serviront seulement que d’assistants numériques intelligents des enseignants. Ce qui est sûr pour tout le monde, c’est qu’ils auront un rôle à jouer.
Face à cela, deux attitudes. L’une est de prendre peur, l’autre est « d’accueillir ce changement à bras ouverts » et d’oser expérimenter ! Vous pouvez commencer dès maintenant à vous renseigner sur le sujet, à en parler autour de vous, à essayer dans votre classe un outil qui vous attire le plus. Il n’y a pas de programme scolaire précis expliquant « Comment faire ? », alors parlez-en à vos collègues, échangez, testez ! Vous avez tout à y gagner.
Source : datanews.levif.be
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