La HappyTech, qu’est-ce que c’est ?
Une poignée d’entreprises, à l’instar de myBrain Technologies et Symbiot, développent des technologies censées favoriser le bonheur des employés sur leur lieu de travail.
Il s’agit en réalité d’une technologie au service du bien-être en entreprise.
Un collectif créé en juin 2017 se structure rapidement autour d’une association à but non lucratif, la HappyTech, dont le lancement officiel a eu lieu le 27 septembre dernier.
L’objectif est de regrouper les acteurs du secteur et de créer un label semblable à la FrenchTech, la FoodTech, la FinTech, l’Edtech, l’AdTech, la LegalTech…
La HappyTech est une initiative française portée par les fondateurs de la start-up Comeet, parmi lesquels on peut compter Thomas Coustenoble, Président de l’association, ou encore Samuel Metias, tous deux porte-paroles officiels.
- un mouvement basé sur la psychologie positive
La psychologie positive s’intéresse surtout à la santé et au bien-être, à ce qui rend les humains résilients, heureux, optimistes, plutôt qu’aux sources des psychopathologies.
Fondée en 1998 lors du congrès annuel de l’Association américaine de la psychologie, la psychologie positive a pour principal objectif de promouvoir l’épanouissement, l’accomplissement de soi.
Son objectif
Démocratiser le mieux vivre au travail. Mais pour ce faire, comment procéder ?
- En donnant des accès à l’employé par le biais d’applications faciles à utiliser,
- En rassemblant par la suite les informations et en montrant aux employeurs qu’il y a un vrai gisement peu exploité,
- En fédérant des start-up lancées sur ce créneau avec divers outils technologiques (cloud, big data, IA…),
- Appuyés par des syndicats, organismes publics, organismes privés, associations citoyennes…
- Des évènements, les HappyTech Connect sont prévus plusieurs fois dans l’année afin de fédérer les adhérents, partenaires et développer l’écosystème du bien-être.
Il s’agit tout compte fait de lutter contre les excès productivistes de la société et de faire de la France un leader mondial de la qualité de vie au travail.
Pourquoi faire ?
Selon une étude réalisée au cabinet Technologia, spécialisé dans la souffrance au travail, près de 3,2 millions d’actifs sont en situation de travail excessif ou compulsif et connaissent donc un risque élevé de développer un burn-out.
Le baromètre de qualité de vie au travail de l’institut Gallup indique que le désengagement au travail est de 89% chez les salariés.
Source: www.welcometothejungle.co