Qui ressent ces conflits :
Vos enfants. Ce n’est reposant pour personne d’avoir des conflits permanant ! De plus, si l’un des et toujours le vaincu de l’histoire, il peut devenir malheureux, perdre sa confiance en lui et abandonner trop facilement sur des points/confrontations.
Vous. Vous ne voulez pas de conflits à la maison ! Pour vous les enfants ça ne devrait être que du bonheur et pas besoin de faire le gendarme.
Mais alors pourquoi se chamaillent-ils aussi souvent ?
Ils veulent faire passer un message
La raison de la dispute vous échappe peut-être car pour vous elle n’a pas d’intérêt mais pour eux, dans leur monde, c’était important pour lui qu’il puisse s’asseoir à sa place autour de la table. Il essaye de s’affirmer, et les enfants ne supportent pas l’injustice, ou la loi du plus fort.
Ce qu’il faut faire
Laissez-leur le droit de se disputer ! Ils en ont le droit, c’est comme ça qu’ils se rendent compte si la dispute valait vraiment la peine. Ils travaillent aussi leur argumentation, sens de la répartie et apprennent petit à petit à dialoguer plutôt qu’à crier ou pleurer.
Veillez à ce que ce ne soit pas tout le temps le même qui prenne le dessus. Chacun doit pouvoir se mettre à la place du gagnant et du perdant. Pour calmer le jeu, mettez en avant tous leurs moments complices, tout aussi nombreux !
Ce qu’il faut leur dire. « Tu es furieux contre Pierre, mais tu te rappelles hier comme vous faisiez les fous dans le parc ? »
Ils sont jaloux
Pour votre aîné, l’arrivée du petit deuxième a été un véritable séisme. Quant à votre cadet, il sera donc toujours derrière ce frère ou cette sœur qui lui met des bâtons dans les roues ?
Ce qu’il faut faire
Aidez le plus jeune à trouver sa place, montrez au grand qu’il a été bébé à sa place, que c’est chacun son tour, mais que ce n’est pas pour autant qu’on ne va plus lui porter d’attention. Essayez de trouver des moments communs avec les parents et tous les enfants pius des moment privilégiés avec l’un puis l’autre.
Plutôt que de les comparer : Ils sont différents, prouvez-leur que c’est une force et qu’ils possèdent chacun leurs qualités.
Ce qu’il faut leur dire. « Grâce à ton frère qui aime bien cuisiner, on a toujours de bons desserts… Mais heureusement que tu es là pour nous faire courir dans les parcs après ! »
Ils en viennent aux poings !
- Les mots ne suffisent plus. Le coup de pied est parti tout seul !
Ce qu’il faut faire
- Ne dramatisez pas. Heureusement à leur âge, c’est rarement de grosses blessures.
- Ne l’acceptez pas pour autant : apprenez-leur qu’il y a d’autres moyens de communiquer que la violence. C’est quelque chose qui ne doit pas se reproduire.
- Faites-leur raconter à tour de rôle leur version des faits. Ecoutez-les sans juger. Si l’un d’eux est trop sous le choc pour parler, proposez-lui de dessiner sa version.
- Ce qu’il faut leur dire. « Alors, tu as lancé un coup de pied à Paul. Tu étais très fâché ? »
Source :
https://www.enfant.com/votre-enfant-3-5ans/education/chamailleries-enfants.html?cpage=2