Tout d’abord, comment savoir que votre est surdoué ?
Pour cela, l’enfant doit passer un test de QI chez un psychologue. Si l’enfant obtient plus de 130 il peut être considéré comme surdoué et au delà de 145, comme 0.1% de la population il est très précoce.
N’oubliez pas que les résultats scolaires ne sont pas forcément à la hauteur de son potentiel. En effet, environ 1/3 des enfants précoces sont en échec, 1/3 sont dans la moyenne et 1/3 sont “à la hauteur de leur potentiel”.
Favorisez les activités extras scolaires afin de lutter contre l’ennui qu’il peut ressentir au quotidien. Abordez le saut de classe avec lui. S’il reste dans sa classe, son développement intellectuel sera contraint. S’il saute deux classes, sa maturité (qui est celle de son âge réel) sera en décalage avec ses camarades.
Généralement, le choix d’un saut d’une classe et privilégié.
En plus de l’ennui, l’enfant précoce est en manque de confiance en lui. Jeune, il arrive rapidement à beaucoup de choses, apprendre à lire, à compter… mais dès qu’un effort est à fournir car la difficulté est trop élevée, l’enfant précoce se sent démuni, bête. Le problème se pose lorsque ce qu’il doit apprendre une chose qui ne se fait que par l’entraînement. Par exemple l’écriture, il faut y consacrer du temps pour que l’apprentissage soit concluant. Mais les enfants précoces ne peuvent se consacrer à la même choses trop longtemps sans y arriver. Ils se démotivent facilement. C’est pour cela que beaucoup de surdoués ont une écriture “de cochon”.
Afin de rassurer votre enfant sur les deux contraintes principales d’un surdoué, montrez lui que son impression d’échec n’est effectivement qu’une impression et que ce n’est pas parce qu’il prend du temps à apprendre qu’il n’en n’est pas capable. Pour sa motivation, il faut éviter de lui donner des exercices qu’il maîtrise déjà, ou de relire des leçons qu’il connaît déjà. Montrer qu’on s’intéresse à lui, en lui proposant des choses plus compliqués ou simplement la leçon d’après.
Pour faciliter son apprentissage il faut l’aider à maîtriser les deux démarches : séquentielle et simultanée. La démarche naturelle des enfants précoces est la simultanée, qui correspond à voir les choses en globalité, généralement visuelle, elle est détenue par l’hémisphère droit du cerveau. La démarche qu’il faut leur apprendre est celle séquentielle, qui consiste à appréhender élément par élément dans un certain ordre. Elle est détenue par l’hémisphère gauche. Pour cela il faut lui faire prendre conscience de la manière dont il est arrivé au résultat, comment il peut prouver que c’est le bon résultat.
