Le Canada, pays leader dans les nouvelles méthodes d’apprentissage, ne cesse de promouvoir une éducation participative sous toutes ses formes.
Les établissements d’enseignements canadiens, soutenus par les nouvelles technologies, multiplient les approches novatrices ; pédagogie participative est le mot d’ordre pour tout enseignement.
“Blended learning” ou “formation mixte”
On parle ici d’une méthode très courante au Canada. En effet, c’est une association entre l’enseignement traditionnel et les méthodes de formation à distance par vidéoconférences, smartphone, Ipad, blogs ou médias sociaux.
L’Université McMaster de Toronto, reconnue pour ses méthodes innovantes d’enseignement, a lancé en 2011 son propre “blended learning project”. Ce nouveau système éducatif inclue modules d’apprentissage des connaissances en ligne, complétés par des exercices et discussions en classe.
L’Université de Waterloo à Ontario, elle, fournit du matériel pédagogique à six facultés. Ici, cours virtuels en pharmacie, études de cas, accès à des présentations, exercices, forums de discussions sont mis à dispositions aux étudiants pour leur permettre un apprentissage de qualité.
Classe inversée
Modèle très en vogue au Canada, les élèves étudient sur ordinateur ou tablette, lisent à partir de formats vidéos, se servent de présentation Powerpoint et autres documents numérisés.
En effet, jeux éducatifs interactifs sont proposés, remplaçant intégralement les anciens cours magistraux.
Ici, peu de théorie, beaucoup de pratique.
Participation au coeur de l’éducation
Grâce à ces différentes techniques d’enseignement, les élèves étudient en amont leur cours et le pratique une fois en classe avec le professeur. La salle de cours devient alors un véritable forum de discussion, de partage de savoirs.
La priorité n’est plus l’acquisition des connaissances mais la révision de celles-ci via des exercices, débats et travaux d’équipe. Chez eux, les étudiants consultent les documents numérisés et retrouvent tous leurs cours via des portails numériques.
L’objectif premier n’est pas d’innover pour innover mais d’améliorer la qualité d’apprentissage avec à la clé une motivation et un engagement progressif et bien plus présent de la part des élèves.
Ils sont alors eux-même acteurs de leur enseignement. Ils apprennent et mettent par la suite en pratique leurs savoirs. Le professeur, lui, fait office de metteur en scène.
Source: http://www.lemonde.fr/