La Cour des comptes a délivré via un rapport une étude visant la mesure de donner plus à ceux qui ont le moins. Cette mesure ayant pour but de réduire les inégalités de réussite des élèves en fonction de leurs origines sociales.
Ce rapport montre que ce dispositif n’a pas eu les effets escomptés sur le résultat scolaire.
La Cour souhaite insister sur le primaire car les classes de 12 élèves en CP et CE1 sont encourageantes.Cependant, ne pas oublier que le budget alloué est constant, par conséquent, on ne fait que déshabiller Pierre pour habiller Paul. Se pose la question de la ré introduction des évaluations obligatoires, de plus, elle impose un changement dans l’affectation des professeurs, ce ne peut plus être des débutants dans des REP.
La solution serait d’améliorer la scolarisation dès l’entrée en maternelle dans les quartiers défavorisés, en favorisant l’autonomie des chefs d’établissements sur le recrutement, la mixité scolaire et les mécanismes d’affectation des élèves.
Des mesures techniques qui, prises une à une, peuvent trouver leur justification, mais qui pourraient, à terme, avoir des conséquences sur l’ensemble du système éducatif, les établissements d’éducation prioritaire étant un terrain propice aux expérimentations.
Le problème est de trouver le juste milieu entre l’autonomie des établissements scolaires avec la liberté des parents. Cela pose aussi un questionnement avec les établissements privés qui altèrent l’affection.
Le rapport s’interroge donc sur comment améliorer les conditions d’apprentissage dès le plus jeune âge (la maternelle) et sur les effets positifs que pourrait provoquer une plus grande mixité.
Pour plus de renseignements sur l’éducation, rendez-vous au congrès Innovation en éducation le 23 et 24 février sur Montpellier : congres.innovation-en-education.fr
Source :
http://www.bvoltaire.fr/la-cour-des-comptes-constate-lechec-de-leducation-prioritaire/