Et bien non, l’école existe dès la plus haute antiquité. En effet, il y avait des écoles publiques annexées aux sanctuaires religieux. Cependant, Charlemagne à donné toute son importance à l’école, il a mixé les enfants des nobles et des pauvres dans un seul but, les études et l’église.
Malheureusement, à la veille de la révolution, les cahiers de doléances ne consacrent qu’une faible attention à l’école. Les Etats Généraux se rendent compte qu’il faut agir sur ce problème scolaire et présentent des plans d’éducation nationale.
Petit à petit, l’éducation primaire devient responsabilité de l’état, ainsi, tous les enfants doivent y être inscrits, filles y compris.
Sous le Consulat et l’Empire, les écoles publiques n’ont plus bonne presse, et les écoles privées montent en grade. Dans les écoles privées, l’instructions religieuse prend une part bien plus importante. C’est là que commence une guerre scolaire qui durera deux siècles.
Plus tard, le ministre Guizot fait voter une loi qui atteste que chaque commune de plus de 500 habitants devra avoir une école primaire.
Dans cette bonne voie, Victor Duruy, insiste et obtient que ces mêmes communes aient aussi une école pour fille. Face aux puissances catholiques, la priorité pour elles demeure l’éducation religieuse.
A la fin de la guerre de 1870, Jules Ferry fait comprendre à l’Etat, que l’éducation fait partie de son rôle. Depuis la loi du 16 juin 1881, l’école est obligatoire de 6 ans à 13 ans et est gratuite.
De plus, depuis le 28 mars 1882, l’école est laïque. Se crée alors, une séparation entre “l’école de Dieu” et “l’école du diable”.
La loi du 10 juillet 1989 et l’école nouvelle inspirent la mise en place des cycles. Ces cycles prennent en considération les décalages d’apprentissage entre les enfants. Ils établissent donc que l’enfant aura 3 ans pour acquérir les compétences demandées du cycle auquel ils appartiennent. Pour les enfants précoces, ou ceux en difficultés, il est possible de réduire ou prolonger le cycle d’une année.
Les lois de 1904 suppriment l’enseignement confessionnel. La séparation de l’Eglise et de l’Etat est officialisée en décembre 1905.
Sous l’occupation, les écoles privées sont subventionnées et les congrégations religieuses peuvent de nouveau enseigner.
De nos jours, les seules écoles catholiques représentent quasiment la totalité de l’enseignement privé, essentiellement dans le nord et l’ouest.
Source :
http://iletaitunefoislecole.fr/L-histoire-de-l-ecole.html