Enseigner à l’université a été développé par le Groupe d’intervention et d’innovation pédagogique (GRIIP) du réseau de l’Université du Québec
Professeurs, maîtres de langues et chargés de cours universitaires peuvent s’appuyer sur de nouveaux outils pour mieux comprendre les fondaments de la pédagogie de l’enseignement supérieur.
L’autoformation en ligne “Enseigner à l’Université” propose quatre modules de formation gratuits portant sur les concepts et compétences de base en pédagogie.
Cet outil pédagogique s’adresse aux nouveaux enseignants ainsi qu’aux enseignants actuels qui désirent se perfectionner.
Le concept
A travers des exercices pratiques et réflexifs, des témoignages expérientiels, des lectures ainsi que des jeux-questionnaires, les enseignants complètent à leur rythme les modules.
A la fin de chaque module, une attestation est remise à la fin de l’exercice.
Cet outil a été développé par le Groupe d’intervention et d’innovation pédagogique (GRIPP) au Québec, en collaboration avec les Service informatiques, le Centre de formation et le service des bibliothèques.
Obstacles
Un sondage réalisé auprès d’une quarantaine d’enseignants ainsi que des entrevues auprès de conseillers pédagogiques ont démontré que le plus grand obstacle à la formation en pédagogie universitaire était le manque de temps, surtout en ce qui concerne les activités présentielles.
«Les chargés de cours, par exemple, passent peu de temps sur le campus, puisqu’ils doivent conjuguer vie professionnelle et tâche d’enseignement, souligne Hélène Meunier, conseillère pédagogique au Service de soutien académique. Le besoin d’obtenir une formation de façon autonome était partagé par de nombreux répondants.»
Plus de 200 enseignants universitaires se sont déjà inscrits à l’auto-formation en ligne depuis le 1er décembre. Il faut préciser qu’Enseigner à l’université n’est pas réservé aux membres du réseau de l’Université du Québec.
«Des enseignants provenant d’une dizaine d’établissements européens, en France, en Suisse et en Belgique, ont manifesté un intérêt envers la plateforme», mentionne Marina Caplain, chargée de projets technopédagogiques au Service de l’audiovisuel.
À moyen terme, le GRIIP souhaite lancer deux autres modules qui porteront sur l’éducation inclusive et l’encadrement aux cycles supérieurs.
Source: http://www.uquebec.ca/